huile de vidange

⚙️ Définition
Nom féminin imagée – L’huile de vidange (version digestive) est un breuvage mythique du Nord, souvent consommée après un repas trop généreux, à base de frites trempées dans un demi-pot de mayo. Elle ne figure dans aucune notice médicale, mais tout bon Chti sait que c’est le remède secret pour “rincer les tuyaux” comme on dit chez nous.

🥄 Ingrédients clés
Huile (de table… ou d’origine douteuse) : Bien noire, bien forte, parfois un vieux fond d’alcool artisanal reconverti.

Arôme : un p’tit truc qui pique (poivre, ail, anis… ou juste le goût du danger).

Mystère : chaque bouteille a un goût différent. Normal, personne ne sait vraiment ce qu’il y a dedans.

🍻 Méthode de préparation
On la prépare pas vraiment… on l’hérite. Soit d’un oncle un peu borderline, soit d’un ami qui bosse dans un garage mais a raté sa vocation d’apothicaire.

On la conserve dans un vieux flacon d’alcool oublié ou une bouteille de bière refermée au scotch. Et surtout : on ne la secoue pas… à moins de vouloir réveiller des couches que même le foie avait oubliées.

Le service se fait à température ambiante, dans un verre à moutarde. Une gorgée suffit. Deux si t’as quelque chose à prouver.

🧑‍🔧 L’huile de vidange dans la culture
C’est un rite initiatique. Boire de l’huile de vidange digestive, c’est montrer que t’as survécu à un triple combo : frite-saucisse-mayo et dessert au beurre.

Elle se passe souvent entre potes, après une fête de village, ou un barbecue où “trop” est un mot banni du vocabulaire.

Certains en ont toujours une petite flasque sur eux, “au cas où le cassoulet passe pas”.

🗯️ Citation populaire
“L’huile de vidange, c’est pas fait pour les estomacs fragiles. C’est fait pour les guerriers du gras, les vétérans du welsh, ceux qui savent qu’un bon repas finit jamais avec une tisane.”