Gerbe minable

📘 Définition
Nom féminin littéraire dégradé –
La gerbe minableble, c’est pas une erreur de dactylo.
C’est une déclaration d’abandon esthétique.
Un aveu de faiblesse éructé avec panache.
C’est le chant du foie qui dit non,
le spleen des lendemains de beuverie,
l’art de gerber la société sans se lever de sa chaise.


🎤 Extrait original (attribué à Mégot lui-même)

« J’ai vomi tout Baudelaire dans un caniveau,
Avec un reste de kebab sauce blanche,
Et j’ai trouvé ça beau,
Comme un chagrin sans dents blanches. »


🥀 Analyse (si on ose)

Dans cette œuvre absurde et crue, Virtor Mégot mélange la trivialité du corps et le sublime du verbe. Il écrit comme on rotte après l’amour : sans pudeur, mais avec sincérité.

Minablebleu, ce n’est pas une faute.
C’est une invention.
Un mot qui trébuche, qui bave, qui glisse entre deux états :
minable, comme sa vie
bleble, comme le bruit qu’il fait en gerbant ses illusions

C’est la langue de Gainsbourg après cinq Ricard et un demi-camembert.


🍺 Le style Gainsbourgien, en miroir

Serge aurait aimé :
– le mot inventé
– le sarcasme visqueux
– la capacité à tout dire en crachant dans le verre
Il aurait ajouté un “pfff…T’es une pute” entre deux lignes,
puis signé d’un doigt gras sur le comptoir en blrulant son billet de 500.


🎭 Citation posthume imaginaire de Gainsbourg

“C’est minable, donc c’est vrai.
Et c’est vrai, donc c’est gerbant.
Et c’est gerbant, donc c’est beau.”


💡 À lire :

  • “Les Fleurs du Goudron”, recueil non publié de Mégot

  • “Vomir c’est parler”, une anthologie critique imaginaire, préf. S.G.

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