Gueule de bois flamande

📘 Définition

Expression régionale semi-médicale – Désigne l’état post-soirée où l’organisme tente de retrouver une cohérence après avoir ingurgité trop de bières locales, un peu de genièvre, et des mélanges dont on ne parle qu’en thérapie de groupe.
Se distingue de la gueule de bois classique par son intensité, son bruit, et son odeur (mélange de frites froides et de regrets tièdes).

😵 Symptômes caractéristiques

• Tête comme un fût vide

• Goût de cendrier au petit-déj (sans avoir fumé)

• Flashs de souvenirs en mode puzzle incomplet

• Téléphone avec messages non lus ET non relus (par sécurité mentale)

🛏️ Traitements maison

• Gratin de chicons pour “remettre l’estomac à l’endroit”

• Gaufre fourrée pour le sucre lent (et la consolation émotionnelle)

• Café noir + silence radio pendant minimum 2h

• Rejouer les conversations de la veille avec les potes pour “recoller les morceaux” (et rougir)

🧪 Causes fréquentes

• Combo Anosteke ➜ Genièvre ➜ Binouze diplomatique ➜ Shot offert par Dédé

• Oubli du principe de l’eau entre deux verres

• Discours d’ivresse prolongé sur “la vraie vie dans le Nord”

• Karaoké final sur Les Lacs du Connemara (avec chutes de chaise)

📊 Statistiques locales (non scientifiques mais probables)

• 8 soirées sur 10 dans un estaminet finissent par une gueule de bois flamande

• 3 ch’tis sur 4 disent “plus jamais”… avant de recommencer la semaine suivante

• 1 sur 1 en parle avec fierté, une fois guéri

🗯️ Citation populaire

“J’ai une ch’ti migraine… mais j’crois qu’j’ai gagné la soirée quand même.”